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  • : Le blog de Martine Frappin
  • : Martine Frappin est candidate ps aux élections de 2008, pour le canton de Montauban-de-Bretagne. Femme de gauche avant tout, elle est particulièrement engagée dans les questions de l'environnement et du développement durable.
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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 21:26
Voici le lien vers une description très précise
du phénomène d'assombrissement global (Obscurcissement global) qui touche notre planète du fait de la pollution :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assombrissement_global
L'assombrissement global ou obscurcissement planétaire (anglais : Global Dimming) est une réduction graduelle, depuis le début des années 1950, de l'intensité lumineuse de la lumière diurne qui atteint la surface terrestre.

Cet effet a été mis en évidence, entre autres par Gerry Stanhill, un chercheur anglais installé en Israël, qui a comparé l'intensité des rayonnements solaires depuis les années 1950 jusqu'aux années 1980. L'assombrissement global crée un effet refroidissant qui a peut-être amené les scientifiques à sous-estimer l'effet de serre sur le réchauffement climatique.

De 1950 à 1985, le rayonnement solaire sur la surface de la terre a diminué de 8 à 30 %. Ces diminutions sont soumises à des fluctuations régionales et saisonnières. Ainsi, les plus grands assombrissements de 30 % ont été mesurés en Russie. Sur les continents africain et américain, des diminutions de l'ensoleillement de 15 % ont été mesurées. Les assombrissements les plus faibles ont été mesurés en Europe du nord et en Australie.

lire la suite en cliquant sur le lien Wikipédia

Les particules de pollution obscurcissent les couches basses de l'athmosphère, car elles engendrent la création de nuages (des brumes grises planant au-dessus des villes, les smogs). Ces nuages agissent commes des miroirs réflechissants sur lesquels butent la lumière, qui ne peut donc atteindre le sol. Les traînées de condensation des avions seraient également impliquées dans l'assombrissement global, car elles génèrent la création de nuages à de très hautes altitudes, où il n'y a pas de nuage normalement. Une étude faite aux Etats-Unis dans les jours qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 a montré que l'écart entre temptérature nocturne et diurne a augmenté ces jours-là, pendant lesquels le ciel bleu ne comportait aucune traînée d'avion pour cause d'arrêt du traffic aérien.

Le manque de lumière empêche l'évaporation de l'eau, malgré la hausse de température due au réchauffement climatique. En effet l'évaporation dépend plus de la luminosité ou du vent que de la lumière. S'il n'y a pas d'évaporation, il y a donc moins de pluie, d'où un risque de désertification de zones tempérées. D'autre part cela engendre une baisse de la température dans les basses couches de l'athmoshère, puisque la lumière ne parvient plus jusqu'à elles.

Cette baisse de la température de la Terre engendrée par le phénomène d'obscurcissement global va à l'encontre de la hausse de température engendrée par le phénomène de réchauffement climatique. Chacun de ces deux phénomènes antagonistes a donc caché les effets du phénomène contraire : ainsi la température aurait encore plus augmenté sous l'effet du réchauffement climatique si l'obscurcissement globlal n'était pas venu abaisser cette température. La constatation réciproque est vraie également : la baisse de la températuire de la planète engendrée par le phénomène d'obscurcissement global aurait été bien plus forte si parrallèlement la température n'avait pas été augmentée par le réchauffement climatique.

De préoccupantes questions en découlent, et il va falloir qu'on réfléchisse sérieusement au problème, car c'est grave :

- Finalement on n'a pas une mesure exacte des effets qu'aurait engendré le réchauffement climatique si l'obscurcissement global n'avait pas existé, car ce dernier a masqué les effets en question. On n'a pas non plus une mesure exacte des effets qu'aurait engendré l'obscurcissement global si le réchauffement climatique n'avait pas existé, car ce dernier a masqué les effets en question. Difficile dans ces conditions de faire une modélisation de l'un ou l'autre de ces phénomènes de réchauffement et d'obscurcissement et de pouvoir prévoir comment ils évolueront à l'avenir (et donc de trouver des solutions stratégiques). Un exemple : aucun des modèles climatiques utilisés actuellement n'avait prévue une si forte fonte de la banquise en septembre 2007

- La coexistence de ces deux phénomènes d'obscurcissement global et de réchauffement climatiques, par leurs effets contraires qui se compensent, crée, tel un balancier, une sorte d'équilibre. Cet équilibre pourrait donc nous sembler utile, au premier abord.
Mais il nous faut lutter contre les polluants qui sont dangereux pour la vie sur terre, nous ne pourrons laisser ces deux phénomènes s'accentuer, même s'ils créent un équilibre.
Problème : si on lutte contre l'un des deux processus, on va laisser l'autre processus prendre le dessus. La diminution de l'utilisation de polluants dans les villes d'Europe occidentale semble ainsi la cause des canicules qui ont touché l'Europe en 2003.
Ainsi, si on lutte seulement contre le réchauffement climatique on va laisser la place à un processus d'obscurcissement plus fort, risquant ainsi une désertification de zones tempérées par manque d'évaporation de l'eau, et un refroissement de certaines régions tempérées. A l'inverse si on lutte seulement contre l'obscurcissement planétaire, on va laisser le réchauffement climatique s'amplifier.
Mais comment lutter de front contre ces deux processus puisqu'on ne sait pas modéliser leurs effets respectifs ? Le risque est, de par nos actions correctives, de laisser le balancier osciller trop dangereusement vers l'un ou l'autre de ces deux processus. ça va être compliqué de résoudre la problématique, ça va être compliqué d'agir en créant le moins possible de catastrophiques "effets de bord"...

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