Je n'ai jamais vu un gaspillage écologique, tel que celui ci, des centaines d'automobiles stockées tant bien que mal à touche touche.
et en aussi bon état, doivent être désossées.
Certaines n'ont que 30 000 km au compteur, disent les responsables des casses.
A lire "la prime à la casse est elle vraiment efficace" sur "Rue 89" un click sur le lien
http://eco.rue89.com/2009/01/20/comment-la-prime-a-la-casse-detruit-des-emplois-en-france
Mais certains modèles de ces mêmes marques, plus en phase avec la demande, voient leurs ventes augmenter: il s'agit de petits véhicules, économiques en carburant et peu polluants, gratifiés de bonus écologique. Renault et PSA ont décidé de doubler cette prime, se faisant ainsi les relais de la prime à la casse annoncée par Nicolas Sarkozy dans son plan de relance, et censée aider nos constructeurs nationaux à franchir la crise économique et préserver nos emplois.
On va moins polluer et faire travailler des français. Cocorico?
On pourrait se réjouir que, de janvier à octobre 2008, d'après le site de l'Automobile magazine, la C1 Citroën ait vu ses ventes augmenter de 36,2% et la Twingo de Renault de 25,1% et imaginer que la prime à la casse va soutenir ces bons chiffres. Or, ces voitures ne sont pas réellement françaises, elles n'ont de français que le logo.
Qui fait quoi et qui licencie ?
Revenons à notre Twingo. 100% de la production de ce modèle vient des usines slovènes de Renault, qui y emploient 3000 ouvriers. Avec les prestations logistiques, de stockages et autres jobs induits les 5000 emplois sont atteints. La réduction des coûts de fabrication passant par la proximité immédiate des sous traitants, voire leur intégration directe dans les usines, fait augmenter de façon induite ces chiffres.
Faurecia, fabriquant de sièges et d'intérieurs, indique sur son site internet, qu'un tiers de ses usines existent à proximité immédiate des lieux de production automobile de par le monde, le reste étant plus loin. Pendant ce temps, l'usine de Sandouville assemble les Laguna, Espace et Vel Satis. Trop chères et polluantes ou ne plaisant pas, elles se vendent mal. Les jours de chômages techniques et les licenciements suivent : depuis 2007, Peugeot a supprimé 15 000 emplois, principalement en France et son usine de Rennes a annoncé 2700 départs supplémentaires. Ses fabrications de gammes moyennes et hautes remportent beaucoup moins de succès que les petites C1 et 107, produites en République Tchèque. (lire la suite sur www.rue89)