Terres agricoles. La difficulté de jeunes porteuses de projet
3 mai 2011 - Réagir à cet article
Plusieurs organisations paysannes soutiennent l'installation, à Grâces, de deux jeunes agricultrices bio. «Un cas particulier, symbole des difficultés rencontrées par ce type de projet».
Gaël Le Jeune, 38 ans, mère de trois enfants, rentre à peine d'un stage intensif de quatre semaines au Pays Basque. Coline Sorel, elle, vient d'accoucher. Les deux jeunes femmes se sont rencontrées au Rheu (35), lors de leur formation financée par la Région Bretagne, un brevet professionnel responsable d'exploitation agricole (BPREA), option production laitière et transformation. Ensemble, elles montent un projet «peu gourmand en foncier», créant leurs deux emplois: constituer un cheptel de 120 brebis laitières bio avec transformation à la ferme (fromage basque type ossau iraty, yaourt, beurre) et vente directe. Parce qu'elles ne sont pas filles d'agriculteurs, elles doivent se mettre à la recherche de terres, de préférence dans le Trégor. Pendant un an et demi, elles parcourent près de 60.000km, interpellant les maires de petites communes, jusqu'à tomber sur l'exploitation idéale, 14ha de terres groupées, à proximité de Guingamp, avec des bâtiments facilement aménageables pour abriter leur troupeau mais aussi pour installer les deux familles. La banque donne son accord de principe; le projet, estimé à 220.000 €, est viable.
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